Roland Vandermeersch - Gestionnaire ICT de la Fédération belge des Banques Alimentaires
Roland Vandermeersch travaille depuis plus de 5 ans comme gestionnaire ICT bénévole à la Fédération. Depuis Bruxelles, il aide également les 9 Banques Alimentaires régionales et leurs associations locales affiliées. Nous nous sommes entretenus avec lui sur son travail de bénévole et sur ce que signifiaient les Banques Alimentaires pour lui.
Roland a beau avoir étudié les ressources humaines dans le cadre d’une orientation d’ingénieur commercial, c’est dans une carrière d’expert IT qu’il s’est finalement pleinement déployé. « J’étais un profane lorsque j’ai commencé chez IBM, mais j’ai pu y suivre plusieurs formations. C’était alors la politique au sein d’IBM : ils formaient eux-mêmes les employés qui avaient du potentiel selon eux. Je m’y suis vraiment développé pour devenir expert IT. »
Il ne connaissait pas vraiment les Banques Alimentaires, mais cela a changé grâce à son ami Freddy Bevernage. « Lorsque j’ai pris ma retraite, Freddy m’a demandé si un tel engagement pouvait m’intéresser. Je recherchais vivement une activité utile dans le secteur social où je pourrais mettre à profit mon expertise, sur une base volontaire et flexible. Cette fonction m’a vraiment paru très utile ; j’ai donc commencé à travailler un jour par semaine. C’est entretemps devenu un engagement à mi-temps, plus ou moins, et cela me convient. Je travaille quand je peux, et souvent de chez moi ou d’autres endroits. J’apprécie beaucoup de m’engager ainsi, et cela me permet de continuer à me former. J’ai beau avoir 72 ans, j’aime rester au courant de toutes les nouvelles technologies. »
Un suivi rationalisé du circuit alimentaire
À quoi ressemble une journée type de Roland à la Fédération ? « Je fais un peu de tout, solutionner des petites aux grandes questions. Réactiver les ordinateurs en panne, aider les gens qui souhaitent lire leurs e-mails et y répondre depuis leur téléphone, mais aussi diriger un tout nouveau programme que nous développons pour le web.
Un grand projet auquel nous travaillons depuis quelques années déjà est ‘Food IT’, un programme destiné à un meilleur suivi des produits donnés et distribués. Ce programme, nécessaire, a été demandé par l’Europe – le FEAD (Fonds européen d’Aide aux plus Démunis). Nous voulons en effet garantir une distribution équitable et égale de tous les produits ainsi qu’une traçabilité et un contrôle rigoureux du circuit alimentaire : d’où viennent les produits, où sont-ils stockés et pendant combien de temps, où sont-ils transportés et par quelles Banques Alimentaires sont-ils distribués ? C’est une lourde tâche, car cela représente des tonnes d’aliments. Nous nous occupons actuellement de migrer et développer ce programme – compte tenu de l’évolution des technologies disponibles. Une fois que nous l’aurons lancé sur le web, il sera disponible pour la gestion des stocks des 9 Banques Alimentaires régionales et les 676 associations locales affiliées actuelles.
Pas de date limite
Roland n’apporte pas que ses connaissances techniques aux Banques Alimentaires. Il a également de grandes connaissances sur la convivialité de la technologie et les obstacles que les utilisateurs sont susceptibles de rencontrer. « Je suis un bon ‘testeur’ du fait de ma longue expérience dans le secteur et des nombreuses formations en informatique que j’ai pu animées. J’ai d’ailleurs plus un état d’esprit d’utilisateur que de de programmeur. Mon rôle de testeur consiste donc à faire préalablement toutes les erreurs imaginables sur de nouvelles applications, de sorte que les utilisateurs ne s’y retrouvent pas confrontés par la suite. J’arrive très bien à concevoir ces possibles erreurs.
Je recherche aussi activement des façons de réduire les coûts. J’estime que nous devrions tous en faire de même au sein des Banques Alimentaires. C’est pourquoi je fournis autant que possible à tout le monde des ordinateurs de seconde main que je formate et installe moi-même. »
Compte-t-il encore continuer longtemps ce travail de bénévole ? « Je n’ai pas de date limite », dit-il en riant. « Tant que je le ferai avec plaisir, je continuerai. Cette collaboration est en outre quelque chose de très positif, nous sommes tous bénévoles au sein d’un environnement social. Il n’y a donc pas cette compétition que l’on trouve dans le secteur privé. La mentalité est joviale et idéaliste, personne n’est là pour un salaire ou une promotion, ni pour être sous les feux des projecteurs. Chaque heure passée à nous investir en tant que bénévole, c’est de l’argent gagné pour les personnes dans le besoin. »
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